Edito
C’est bien maintenant qu’il faut « bousculer » les partis politiques, du NPA au Front de Gauche, qui rechignent à construire un front politique commun à la hauteur de la situation. Là, à chaud, adossés à un mouvement qui porte une conscience capable d’enclencher un changement politique qui ne se contentera pas
des orientations dominantes au PS ou à Europe écologie. Les débats vont fleurir sur l’alternative dans tous les collectifs militants actifs dans la mobilisation. Les forums publics du Front de Gauche commencent. Seront-ils l’occasion d’engager ce débat urgent avec les militants syndicaux et associatifs, et les forces politiques non-membres du Front de Gauche ? Seront-ils le début d’un travail collectif créant une dynamique unitaire et
populaire ? La FASE a réitéré sa volonté de participer d’une telle dynamique, et Clémentine Autain au congrès du P.G. a reposé la question : « Le Front de Gauche est-il prêt à s’élargir pour se transformer ? » . L’enjeu, c’ est de faire cause commune dans les luttes et aux législatives de 2012, sur le programme d’une majorité et d’un gouvernement de gauche fidèle aux aspirations populaires, rompant avec toutes la variantes du libéralisme. Si l’on y parvient, il serait inexcusable d’échouer sur la désignation d’une candidature commune présidentielle, entourée des portes parole des différentes composantes du rassemblement. La majorité du NPA refuse de s’engager dans ces discussions, y compris pour des candidatures communes aux
cantonales. Le congrès du NPA tranchera. Mais bien des sections du NPA n’attendront pas pour engager
les débats dans les cadres unitaires. Il faut faire bouger les lignes.