vendredi 21 décembre 2012

L'alternative à l'austérité, c'est possible!

Communiqué du Front de Gauche
 
Depuis 6 mois, les grands axes de la politique du gouvernement ne répondent pas aux attentes et au besoin de changement des Français-e-s. Adoption du traité budgétaire européen, cadeau de 20 milliards aux grands patrons, augmentation de la TVA, propositions sur la flexibilité... le gouvernement reproduit les recettes libérales qui conduisent d’autres pays européens dans le mur. Ces politiques échouent partout en Europe, elles échoueront de la même manière en France.
Pour sortir de la crise, il faut combattre les logiques financières et s’opposer aux politiques d’austérité qui en découlent. Le Front de gauche s’engage dans une campagne de plusieurs mois pour lutter contre tout esprit de résignation et démontrer qu’une alternative à gauche est possible. Cette campagne s’adresse à toutes celles et tous ceux qui ont voté pour un changement politique et plus largement à l’écrasante majorité du peuple qui souffre de la crise. Elle doit permettre que leur voix s’exprime avec force face à l’arrogance du MEDEF. Au cours de cette campagne, lors de meetings, d’initiatives publiques diverses, à travers des matériels édités en grand nombre, le Front de Gauche mettra en débat des propositions pour démontrer que ce n’est pas le coût du travail qui est en cause mais celui du capital, que de l’argent, il y en a, pour remettre en cause les privilèges, pour des politiques qui servent l’Humain d’abord. Toutes choses qu’un gouvernement de gauche digne de ce nom devrait mettre en application pour rompre avec les logiques libérales et productivistes.
Le premier acte de cette campagne se déroulera le 23 janvier à Metz, à deux pas de Florange, lieu symbole où le gouvernement français a abandonné les salarié-e-s et sa sidérurgie dans les griffes de Mittal. Tous les principaux dirigeants des composantes du Front de gauche seront réunis au cours d’un meeting au Palais des Congrès de Metz. Elles et ils y accueilleront notamment une délégation de salarié-e-s du site sidérurgique.

Paris, le 21 décembre 2012

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