Derniers bricolages à « l’usine » (siège de campagne du Front de Gauche) avant l’inauguration à la presse. Photo S. Burlot |
Après plusieurs semaines de travaux,
l’usine est à présent opérationnelle. Conviée à partager l’installation du
conseil national de campagne dans ses locaux, une soixantaine de journalistes
est venue assistée à la conférence de presse du Front de Gauche. Compte-rendu.
C’est
Leila Chaibi, qui pendant plusieurs semaines a assuré avec brio la coordination
des travaux, qui a ouvert la soirée. D’emblée, la jeune femme a tenu à
remercier tous les militant-e-s, volontaires, sympathisant-e-s qui ont mis la
main à la pâte pour donner une nouvelle vie à ce lieu.
Comme
elle l’a précisé, « ce n’est pas grâce à l’argent de Martin
Bouygues » que l’usine a été réhabilitée. « Nous avions lancé un
appel aux dons et pas mal de gens y ont répondu », s’est-elle réjouie.
Puis, avant de céder la parole à Pierre Laurent, elle a reconnu que ce lieu
serait à l’image de cette campagne : « un grand chantier collectif »
où tous ceux qui veulent agir sont les bienvenus.
C’est
ensuite le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, « très fier
d’ouvrir cette soirée » qui s’est ensuite installé au pupitre. Rapidement,
il s’est félicité de la mise en action de ce conseil national de campagne,
composé pour l’heure de 118 membres, d’intellectuel-le-s, d’artistes, de
syndicalistes, de militant-e-s associatif, etc. Le tout à parité égale et ouvert
à de prochains élargissements.
Et
c’est justement trois d’entre eux qui ont succédé à Pierre Laurent à la
tribune. Dominique Noguères tout d’abord, avocate et militante des droits de
l’Homme est venue exprimer son ras-le-bol. Mais surtout apportée son soutien à
ceux, qui, a-t-elle lancé, « ont remis les valeurs de la gauche sur la
table ».
Enfin,
avant de laisser la place à Jean-Luc Mélenchon, Pierre Khalfa, un membre
d’Attac, a lui aussi été invité à dire quelques mots. Pour sa première campagne
en qualité de membre actif, Pierre Khalfa a insisté sur l’objectif du temps
politique à venir : « Soit la dictature des marchés et la régression
sociale comme jamais, soit déchirer les mailles du filet néolibéral ». Ce
filet qui prend les femmes et les hommes en tenaille et qui témoigne de ce que
le monde est en train d’écrire : c’est à dire un monde privatisé.
Après
cela, le candidat du Front de Gauche, cette « organisation politique
unique en Europe », s’est exprimé une vingtaine de minutes. Vingt minutes
au cours desquelles il a pris soin de prévenir ceux qui pensaient que « la
France des révoltes et des rebellions » était aphone que cette France,
« belle et rebelle » avait retrouvé de la voix. Il a donc appelé à
« l’insurrection morale permanente contre la vilénie du
capitalisme ».
Par
la suite, Jean-Luc Mélenchon et les autres figures de proue du navire Front de
Gauche ont répondu aux questions des journalistes. Une fois qu’ils étaient tous
partis, le Conseil national de campagne s’est réuni à huis-clos pour tenir sa
première réunion.
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