28 janvier 2014
Le
droit à l’IVG est un droit fondamental pour l’émancipation et
l’autonomie des femmes. Il est le garant d’une égalité réelle entre les
femmes et les hommes. Conquis de haute lutte, ce droit pour les femmes à
disposer librement de leur corps est sans cesse attaqué.
En Espagne, le gouvernement du Parti Populaire dirigé par Mariano
Rajoy veut remettre en cause ce droit pour les femmes espagnoles. Le
projet de loi supprime l'avortement sauf en cas de danger prouvé pour la
vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol
ayant fait l'objet d'une plainte préalable. Si cette législation
rétrograde renouant avec celle ayant eu cours sous Franco est adoptée,
elle signerait un recul sans précédent, une véritable régression de
civilisation.
De plus, non content de cette remise en cause au niveau espagnol, la droite espagnole veut porter le débat au niveau européen.
En France, l’exercice effectif du droit à l’avortement est fragilisé
par la loi HPST qui a conduit à la fermeture de plus de 130 centres
d’interruption volontaire de grossesse en 10 ans. En poursuivant cette
politique, le gouvernement actuel contredit dans les faits, sa
réaffirmation du droit à l'IVG. Ce droit est aussi sans cesse la cible
d’assauts répétés des conservateurs et des intégrismes religieux qui se
sentent maintenant renforcés par le possible recul espagnol.
Le Front de Gauche sera dans la rue le 1er février en solidarité avec
les femmes espagnoles et tout le mouvement progressiste espagnol qui
organisent ce même jour une manifestation baptisée « train de la
liberté ».
Il sera présent aux côtés des organisations féministes à Paris et
dans de nombreuses villes de France pour défendre le droit à
l’avortement en France et en Europe et pour garantir aux femmes le libre
choix d’avoir un enfant si elles le veulent et quand elles le veulent.
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