Communiqué du Front de gauche, 13
janvier 2013
Le Front de gauche regrette la
signature des accords sur l’emploi. Ce texte inspiré par le MEDEF marque une
avancée pour celui-ci. Cette organisation patronale s’en est d’ailleurs
aussitôt réjouie. S’il y a sécurisation c’est celle qui permet plus de
flexibilité ! Le CDI est toujours plus attaqué comme norme de notre droit du
travail. La hiérarchie des normes est contestée : les salarié-e-s
ne pourront plus refuser un avenant à leur contrat de travail si un accord d
entreprise le prévoit. Sur bien des aspects, cet accord rompt avec notre modèle
social et républicain.
Cet accord est en réalité minoritaire
puisque les syndicats qui, à juste titre, le refusent, qu’ils aient participé
ou non à la négociation, sont ensemble les plus représentatifs des salarié-e-s.
La bataille n’est donc pas finie
: ce texte ne vaut pas loi.
Le Front de gauche soutiendra les
mobilisations des organisations syndicales qui, lui étant opposées,
interpellent le Parlement pour qu’il ne le vote pas en l’état. Majoritaires à l’assemblée
nationale, les parlementaires PS et Europe Ecologie-Les Verts ont une lourde
responsabilité : elles et ils peuvent refuser cette régression sociale. Nous
appelons les assemblées citoyennes et toutes les structures du Front de Gauche
à interpeller leurs député-e-s et sénateur-trice-s de gauche. Ce texte ne doit
pas passer!
***
Pour mémoire, le 23 février
à Metz, lors du meeting de lancement de la campagne nationale « L’alternative
à l’austérité, c’est possible », le Front de gauche, avec la participation
de syndicalistes, présentera des propositions pour l’emploi et les droits des
salarié-e-s et montrera que de vraies solutions pour la sécurisation des
salarié-e-s et de l’emploi existent.
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